Internet permet à la radio de s’inscrire dans un environnement spatio-temporel augmenté. Le web rend la radio disponible partout, notamment grâce à la démocratisation et à l’expansion du smart phone : avec 60% d’écoute radio hors domicile, la mobilité en est ainsi un véritable levier.

La radio est également disponible à tout moment grâce à son offre délinéarisée. Fini le temps où l’auditeur était l’esclave de la programmation des radios, les podcasts permettent maintenant à une émission d’être disponible après sa diffusion en direct, tandis que les services de streaming permettent une consommation musicale à la demande.

La radio va dès lors toucher de nouveaux réservoirs d’audience :
• les utilisateurs qui souhaitent écouter leurs émissions en mobilité
• les auditeurs ayant un accès internet sans être éligibles à certaines ondes FM
• les jeunes, adeptes de l’utilisation du support numérique, sont également une audience à exploiter davantage pour les radios 2.0 : 33,1% du volume d’écoute total de la radio par les jeunes de 13 à 24 ans provenant des supports multimédias (soit + 21,5 points par rapport à 2009).

De plus, la radio de l’ère numérique peut bénéficier de la portée sociale induite par l’essor des réseaux sociaux. Le partage via ces réseaux permet aujourd’hui aux radios 2.0 de bénéficier d’une nouvelle prescription sociale, sorte de bouche à oreille démultiplié: 64% des français découvrent une nouvelle musique grâce à leurs amis (Baromusic 2014 d’Havas S&E).

63,5% des 13-24 ans écoutent des programmes musicaux à la radio (68% chez les 13-18!). Les Français sont de grands amateurs de musique : 44% se disent passionnés, alors que le répertoire français est le deuxième à l’exportation après celui des anglo-américains.

• Lire la suite de cet article rédigé par Etienne Cointe et Mathias Virilli, France Télévisions, Direction de la Prospective : http://meta-media.fr/2014/10/15/radio-2-0-kesako.html