Voici l’argument de vente que la très officielle Union Européenne de Radio-Télévision (UER) a imaginé pour promouvoir la nouvelle extension « .radio » destinée aux radios hertziennes et digitales du monde entier, à présent disponible à la réservation jusqu’au 31 octobre 2017 :
« Si vous travaillez pour la radio, choisir un domaine internet peut être épineux. Bien sur, il y a les .com, .org ou .net mais y a t’il un espace en ligne qui représente plus précisemment ce que je fais ?
Heureusement, maintenant, il y a l’extension « .radio ». C’est le nouveau domaine destiné aux radiodiffuseurs, radios internet, personnes travaillant dans l’industrie de la radio, fournisseurs, et même aux radios amateurs…
A un prix raisonnable et dans un cadre réglementé, vous serez donc protégé des spéculateurs et du cyber squatting… et vous pourrez rejoindre la belle communauté des 65.000 radios hertziennes et des 60.000 webradios dans le monde… »
Mais voilà… quand on souhaite effectuer la réservation en ligne du futur nom de domaine de sa radio digitale… quel que soit le bureau d’enregistrement ayant l’agrément… le montant annuel de ce ticket d’entrée est vendu pour la modique somme de : 220 euros !
Vous avez bien lu… 220 euros… à renouveler obligatoirement chaque année !!! »
C’est bien simple, même l’extension « .sex », très prisée par le business « rose » et génératrice d’audience dont le prix annuel est fixé à 107 euros, reste bien inférieur à celui demandé par la très officielle Union Européenne de Radio-Télévision (UER), située à Genève.
Sachant que la grande majorité des webradios peinent à trouver un modèle économique viable, il semblerait que cette extension soit plutôt réservée à une minorité de nantis.
Heureusement qu’il est précisé dans la présentation de ce produit que le « prix reste raisonnable » et que nous serons « protégés » des… spéculateurs !!! (Voir la vidéo ci-dessous)
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