Avec une offre très importante en matière de webradios thématiques, Jean-Paul Baudecroux, patron de NRJ, précise lors d’une interview réalisée par La Lettre Pro que «la marque NRJ est synonyme de musique, pas seulement d’un genre, mais de toutes les musiques. Cela nous permet d’élargir notre champ d’action dans des univers musicaux qui dépassent ceux destinés à la marque NRJ en hertzien, ce qui permet d’aller explorer des territoires nouveaux. Je suis satisfait de ce développement et j’accorde une attention toute particulière aux webradios. Nous avons réalisé plus de 47,5 millions de sessions actives de plus de 30 secondes durant le mois d’octobre. C’est très encourageant et nous avons là une avance considérable.
Concernant la Radio Numérique Terrestre, NRJ était la première à y croire il y a 20 ans. Le groupe média avait même financé une diffusion de NRJ en DAB. « Malheureusement, il y avait plus d’émetteurs que de récepteurs » indique Jean-Paul Baudecroux. « Cette situation a duré des années. La radio numérique terrestre est déjà obsolète avant même d’avoir été réellement lancée, d’ailleurs les constructeurs de récepteurs sont loin de se précipiter dans cette aventure, car il n’y a pas d’interactivité. La radio sur IP est interactive et permet d’acheter le titre que vous écoutez, de voter, de le partager sur un réseau social. Qu’est-ce qu’apporte la radio numérique à côté de ça ? Aucune de ces fonctions, qui sont essentielles aujourd’hui, à l’heure d’internet. La radio numérique ne permet pas de répondre à l’interactivité d’internet, elle est donc obsolète. On voit bien que les résultats ne sont pas au rendez-vous dans les pays où elle a été lancée. C’est une technologie qui arrive trop tard.»