Selon le rapport du SNEP, syndicat national de l’édition phonographique, principale organisation patronale regroupant les producteurs, éditeurs et distributeurs de musique enregistrée, les revenus numériques ont dépassé les revenus physiques de l’année 2017.
Globalement, le marché français a enregistré une croissance de 1,8% pour la musique enregistrée en 2018, pour atteindre 735 millions d’euros. Les sources numériques ont généré 335 millions d’euros sur ce total.
Les revenus provenant de la diffusion en continu par abonnement ont augmenté de 23% en un an et sont devenus la première source de revenus, avec 41% de toutes les ventes de musique.
Près de la moitié des auditeurs français (46%) utilisent désormais les services de streaming, 5,5 millions d’individus payant pour un abonnement musical.
L’écoute gratuite sur les plateformes de diffusion audio (telles que Tunein, Radio.fr, Radionomy…) et vidéo en continu a généré une part de marché de 10%.
La pratique du streaming ne cesse de se développer et contrairement aux idées reçues, c’est loin d’être un usage réservé aux ados, même s’ils en sont les utilisateurs les plus intensifs : aujourd’hui 30% des streamers ont plus de 50 ans. L’essor constant de ce mode de consommation se traduit dans les chiffres : on a recensé 57,5 milliards de streams audio en 2018, soit + 35% par rapport à l’an dernier, avec des écoutes hebdomadaires qui ont culminé à 1,3 milliard fin décembre.